Les amateurs de Yamaha 50 FS1-F
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SA17
SA17
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Ma passion pour la moto Empty Ma passion pour la moto

Sam 8 Oct - 12:42
Ma passion pour la moto est née en 1972 à 11 ans et demi..

J'habitais à l'époque à la campagne à Fondettes en Touraine, je prenais le car de ramassage pour aller au collège et c'est là que j'ai fait la connaissance de Marc un voisin un peu plus âgé que moi qui était issu d'une famille de motards. Marc m'a transmis sa passion, je me souviens de discussions interminables sur la moto, le pilotage et la mécanique. De mémoire dans le garage de mon copain, il y avait une 125 Terrot, une Kawa 500 H2 et quelques mobylettes et cyclomoteurs. Nous rêvions de "4 pattes" Honda, de Benelli, de Moto Guzzi.....

J'attendais avec impatience mes 14 ans pour accéder à ce monde qui me faisait rêver, je prenais souvent mon vélo pour aller au village chez le revendeur Yamaha : "Doucet Moto" pour regarder les modèles exposés, m'imprégner de l'odeur de pneu neuf et d'huile 2 temps. J'ai dû piller le stock de dépliants publicitaires, prospectus que j'ai retrouvé ces dernières années sur des sites de ventes en ligne et que je garde précieusement. Pauvre Madame Doucet, elle a dû me supporter pendant des heures dans sa boutique ou derrière la vitrine, Monsieur Doucet c'était un grand bonhomme que j'ai toujours vu en bleu de travail, il nous impressionnait par son physique mais aussi et surtout parce qu'il avait fait de la course moto.

A cette période, ma chambre de petit garçon, c'est transformée rapidement en chambre d'adolescent, les posters de motos ont fleuris sur les murs, les cartes postales de motos étaient punaisées au dessus de mon lit. Bien sûr je n'ai pas échappé à la collection des vignettes Panini de motos, j'ai encore l'album complet "Moto 2000" auquel j'ai consacré des heures de négociations pour les échanges dans la cour de récréation. J'achetais et l'on m'offrait des revues et des livres de motos, je me souviens particulièrement du livre "Toute la moto" qui abordait tous les sujets liés à ma passion et le chapitre qui m'a le plus marqué était celui sur les trajectoires car je rêvais de courses endiablées.

En 1973 au décès de mon grand père, j'ai hérité de sa mobylette, une "Bleue". J'ai passé des heures à tourner dans le jardin en essayant de mettre en application ce que j'avais lu et compris sur les trajectoires les plus courtes et donc théoriquement les plus rapides Very Happy. Le jerrican de la tondeuse familiale a beaucoup été utilisé comme station service de la mobylette.

Ma passion pour la course moto, elle est probablement venue du "Roi Ago" le grand Giacomo Agostini mon idole , il était champion du monde dans plusieurs catégories. Je me revois dessinant sur mes cahiers le casque tricolor AGV d'Ago face aux posters de lui en course sur MV Agusta puis sur Yamaha.

L'heure du choix.

L'année de mes 13 ans, il a fallu que j'arrive à convaincre mes parents de l'intérêt de m'offrir un cyclomoteur ce qui n'a pas été chose facile vu mes résultats scolaires et puis quel cyclo choisir. Au milieu des années 70, il y a avait l'embarras du choix, des italiennes, des japonaises, des allemandes, une belge, et des françaises. Je dévorais tous les articles sur les 50cc, j'écrivais aux concessionnaires pour demander des dépliants publicitaires et des autocollants.
Les cyclomoteurs italiens m'attiraient car ils étaient très racés, ils semblaient taillés pour la compétition et avaient la réputation de dépasser la limite réglementaire des 50km/h, les cyclomoteurs allemands me semblaient plus robustes et adaptés à la conduite en duo (eh oui, je m'intéressais déjà aux filles) et puis la marque Kreidler avait remporté tellement de titre de champion du monde en 50cc avec des records de vitesse pour cette cylindrée, les françaises ne brillaient pas par leur réputation de fiabilité et puis il y avait les japonaises, fiables adaptées à la conduite en duo et surtout un revendeur tout près de chez moi. J'ai donc hésité longtemps pour en fin de compte choisir en 1975 le Yamaha 50 FS1en Orange (Baja Brown), et à partir du jour ou cette moto est arrivée dans ma vie je n'ai jamais fait d'infidélité à la marque aux Diapasons.

Quel sentiment de liberté au guidon de ma moto, j'ai fait des milliers de kilomètres avec, la fiabilité a bien été au rendez-vous, aucune panne pendant les deux ans où je l'ai eu avant de passer à sa grande soeur la 125 RDX. Mes parents avaient même acceptés de transporter ma FS1 pour les vacances à l'Ile d'Oléron, quel bonheur de rouler l'été au bord de la mer.

Ma passion pour la moto Passio10

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